Préoccupation:

Comme pour la demande précédente dans ce secteur, à laquelle je n’ai pris le temps de répondre, je me questionne sur la raison pour laquelle il est nécessaire d’ajouter cette longueur de chemin. Il était prévisible que la distance de débardage serait trop grande lors de la planification, non? Pourquoi cela n’a-t-il pas été prévu?

De ce que je vois, ce chemin nécessitera un ponceau, sur un tributaire de la York. Il ne serait pas mieux de passer par le nord et éviter de croiser le tributaire?

Rémi Lesmerises – Société de Gestion des rivières de Gaspé

Réponse 2 :

Nous avons aussi soulevé le point de la planification inadéquate des chemins dans ce secteur. Nous croyons que la personne avait en tête d’être capable de rajouter un segment de – 500 m, mais il s’agit peut-être aussi d’un oubli.

 Dans notre cas, notre premier choix (segment de – 500 m) en mauve sur la carte est irréalisable. De plus, je crois que c’est le cours d’eau qui vous préoccupe, la rivière Yort.

 Les options par le nord ont aussi été regardées. Je vous ai joint la carte des pentes (rouge, mauve et gris) sont des pentes fortes, infranchissables dans la plupart des cas (il y a toujours une vérification terrain). Selon cette carte, vous pouvez remarquer que le secteur de récolte est entouré de ces classes de pente. Le seul accès possible est celui présenter en rouge (en consultation). 

 Nous avons effectué beaucoup de recherche terrain et cartographique afin de trouver un accès à ce secteur de récolte. La distance de débardage sans chemin serait de 1100 m, en effet beaucoup trop longue.

Cliquer ici pour l’image

Renouvellement de la préoccupation:

Ça répond à ma question, mais ça me fait m’en poser d’autres. Est-ce une pratique courante de sous-estimer volontairement la longueur des chemins de 500m, afin de réduire la longueur consultée, sachant qu’il est possible de les rajouter sans consultation par la suite?

Ensuite, sachant qu’il y a des frayères dans le secteur où se jette ce tributaire, serait-il possible de prévoir les travaux avant la période de fraie (mi-octobre à la mi-novembre), pour éviter d’amener des sédiments fins dans la rivière une fois que les œufs de saumon ont été pondus?

Réponse :

La grille de gestion des écarts est un outil pour aider la fluidité des opérations forestières. LA grille fait état de plusieurs possibilités qui selon leur importance demandent des autorisations/consultation diverses. L’ajout de segment de – 500 m peuvent avoir lieu selon des critères précis.

La planification des chemins un élément clé dans le déroulement des opérations forestières. Une planification bien faite permet de sauver beaucoup de coûts. Nos couts de construction sont à environ 20 000$/km, donc non négligeable. Nous effectuons la planification avec les surfaces présentées au PAFIO. Les outils que nous possédons se sont améliorés avec les années, mais sont loin d’être parfaits. Nous validons nos chemins planifiés lors du rubanage ou en amont des opérations forestières. Dans certains cas, le terrain nous oblige à revoir notre planification parfois rapidement. Ce sont dans ces cas que la grille de gestion des écarts est nécessaire.

Les travaux vont s’effectuer en juillet.

S’il reste des interrogations, je suis disponible.